
Il y a environ 200 000 ans, l'homme moderne apparaissait à la surface de la Terre. Il y a 20 000 ans, il devenait sédentaire, et déclarait que la terre lui appartenait. Il y a 2 000 ans, il lui était rappelé la nécessité de s'aimer les uns les autres. Il y a 200 ans, il perfectionnait l'art de se tourmenter et de se détruire. Il y a 20 ans, le 01/01/2002 à minuit, il remplaçait, en Europe, les monnaies nationales en une monnaie unique, créant une source de conflits. Il y a 2 ans, il déclarait la guerre à un virus, dont il serait l'ingénieur. Les armes utilisées était le confinement, une solution expérimentale qui ne protègeait pas, et une muselière appelée masque. Elles divisèrent la population entre ceux qui étaient favorables à ces mesures et ceux qui les réfutaient. Les familles ont été séparées et les contacts interdits. Le marais, c'est ce monde où nous nous enlisons dans des dilemmes reposant sur des situations irrationnelles imposées aux autres par certains, qui in fine détruisent les deux camps. Face à ce constat, notre première réaction est de critiquer, dans leur globalité, les gens, sans nous rendre compte, que le mécanisme agit à l'échelle individuelle. C'est ce que rappelle ce conte.