Par OP,
vendredi 30 juin 2023.
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L'aventure spatiale réunionnaise est caractérisée par l'amateurisme subit.
D'un côté des collégiens un peu curieux ont mis en orbite un satellite, et de l'autres des politiciens et des chefs d'entreprises continuent à tourner le dos à cette activité fleurissante.
Pendant que le créole, langue régionale exclusivement orale, est l'objet de rivalités pour définir son écriture, des étudiants démontrent chaque année que l'anglais est primordial pour se faire comprendre au Japon, en Corée ou en Europe par les leaders des technologies de pointes.
Face à ces constats, la construction d'un satellite d'observation sur l'île devient une forme de dissidence et celui qui s'y adonne est à bannir.
Or, la façon la plus simple pour empêcher l'évolution d'un quelconque projet dans une économie dépendant essentiellement de l'Etat (subventions, salaires des fonctionnaires, pensions, aides sociales, etc.) est de l'écarter des circuits de financement.
Construire un satellite à La Réunion est alors une entreprise d'amateur, au sens noble du terme, avec très peu de moyens.