Falco Peregrinus

L'idée d'avoir une vie plutôt nomade, m'accompagne depuis l'école primaire. D'abord sous la forme d'un hydravion gribouillé sur une feuille de papier, elle s'est ensuite exprimée par une scolarité éparpillée tout autour de la Terre, suivie d'une carrière professionnelle qui devait continuer le voyage. Celui-ci s'interrompit pendant dix-sept ans, m'enlisant dans la routine, dans l'attente d'un "après", qui en fait ne pouvait se terminer que par la mort. Pendant ces dix-sept années engluées par des rivaités qui n'étaient pas les miennes, les remises en question ont émergé, dessinant peu à peu une voie spirituelle, là où la raison avait déclaré forfait. C'est là que le blog vit le jour, et l'errance du nomade laissa la place à la pérégrination. Or, partant d'une île, la marche à pied ne pouvait être envisagé comme moyen de locomotion.

L'hydravion de l'enfance redécolla aussitôt, un faucon pour un pélerin : ce qui donna le nom de Falco Peregrinus (le faucon pélerin en latin). Hélas, si l'espace aérien est libre pour les oiseaux, il en est tout autre pour les aéronefs : un vrai travail d'ingénierie est à réaliser, avant de pouvoir voyager. Cette rubrique vous permet de suivre la vie du Falco Peregrinus, depuis sa conception. Elle présente les solutions techniques choisies pour réaliser les différentes fonctions du vaisseau, en utilisant au maximum du matériel et des logiciels libres.

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vendredi 13 janvier 2023

Être constructeur amateur

Si l'homme s'est différencié de l'animal par l'utilisation d'outils et la construction d'objets complexes, force est de constater que cette capacité a tendance à se concentrer de plus en plus entre les mains des grands industriels, délaissant l'artisanat personnel au profit de la consommation. Régulièrement des regains d'intérêts pour le bricolage apparaissent çà et là, suivis de leurs mésaventureuses réalisations, comme le parodie si bien l'épisode "Do-it-your-self" de Mr. Bean. L'image de l'amateur dégradée valorise celle du professionnel. Ainsi, celui qui fabrique par amour, l'amateur, est, aux yeux du public, moins performant que celui qui travaille pour de l'argent, le professionnel. Cependant, comme, beaucoup d'inventions ont vu le jour dans des garages, la construction du vaisseau est le travail d'un amateur, qui respecte une démarche scientifique dans un cadre juridique, car "aimer" ne signifie pas faire n'importe quoi.

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vendredi 4 novembre 2022

La mer

Porte-hélicoptère amphibie

L'ensemble des terres émergées représente environ [...] 29 % de la superficie du globe[1] et les deux tiers de la population mondiale vivent à moins de 500 km de la mer[2]. La mer est la voie principale pour aller à la rencontre des populations. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la Marine Nationale a investi dans des porte-hélicoptères amphibies, comme ceux de la classe Mistral. Ces bâtiments peuvent se déplacer sur 71% de la surface de la planète, et dès qu'ils sont suffisamment proches d'une côte, les hélicoptères et les véhicules terrestres débarqués par barge, peuvent s'enfoncer dans les terres sur plus de 500 km. Magnifiques jouets de technologie, ils perdent tout leur intérêt pour un usage individuel, car il leur faut un équipage de plus d'une centaine de marins pour les faire avancer. Alors, que faire ?

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mercredi 2 novembre 2022

Les airs

Les airs forment un excellent endroit d'observation de l'activité humaine à la surface du globe. Ils offrent un angle de vue différent et plus global, ce qui en fait un objectif stratégique lors des conflits armés (cf. Les coulisses d'une guerre. Ils ouvrent aussi la porte à l'humilité en rappelant, à celui qui les fend, la fragilité de l'espèce humaine, comme le rappelle le billet L'eau vue du ciel.

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mercredi 26 octobre 2022

L'espace

Système Terre-Lune L'exploration de l'espace se limite au système Terre - Lune, qui comprend notre planète, son satellite naturel et tous les objets gravitant autour de l'un au moins de ces deux astres. Cette zone est peuplée uniquement par l'équipage de la Station spatiale internationale, soit une dizaine de personnes au maximum, qui bénéficie d'une liberté paradoxale et illusoire. En effet, pour apprécier les sensations de l'apesanteur et la beauté de l'immensité du vide sidéral, l'astronaute doit s'enfermer dans le volume exigu d'un scaphandre, d'une capsule, ou d'une station, ce qui, en soi, est un paradoxe. Quant à l'illusion, elle repose sur une réalité. Dans l'espace, la vie est à la merci des machines. Au moindre problème technique, le rêve tourne au cauchemar.

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