Ma présence au 34° ISTS n'aurait jamais pu se faire sans l'intervention désintéressée de personnes, dont la présence témoigne de l'existence de la Bienveillance. Celle-ci s'est manifestée dans :

  • la générosité de Guy,
  • la collaboration de Xavier, Yannis et Michel,
  • la prise en charge du voyage par l'U3P,
  • l'entrainement à l'oral par Elise, Esteban, Simon, Damien et Florence,
  • les encouragements de Maximilien à l'écriture,
  • les traductions d'Hiroko et de Mehmet,
  • la gentillesse d'Atsuko qui m'a remis la clé que j'avais oubliée,
  • et les adieux chaleureux de Naoko.

Elle était présente chez des inconnus, des gens qui m'ont aidé l'espace d'un instant ou ont montré une certaine admiration suite à un comportement.

Elle guida le discours d'ouverture en invitant les participants à la collaboration. Elle s'infiltra dans la cérémonie martiale symbolique du KAGAMI BIRAKI, où des représentants des différents pays ont cassé le tonneau, avant de partager le saké agrémenté de mets, au son des musiciens. À travers ce rituel, ils ont affirmé être les membres d'un même clan.

Tous ces petits gestes se sont accumulés au fond de mon coeur, me poussant, aujourd'hui, à agir différemment, à donner aux autres, une partie de mon temps, de ma vie, pour construire cette partie de satellite qui - clin d'œil de l'esprit - sera comme le premier étage d'une fusée, et propulsera PAYANKEU, le travail de quelques étudiants, vers la Lune.

N'est-ce pas une façon élégante de contribuer à l'accompagnement des nouvelles générations vers l'excellence et l'épanouissement, avant l'oubli qui nous est tous réservé ?

La petite voix parue dans "Colère" résonne à nouveau, pendant que les traces de Richard Stallman s'inscrivent dans l'économie spatiale. La voie se dessine. L'espace est devenu trop important pour n'être réservé qu'à une poignée d'individus.