Les premières traces de piraterie1 remontent à 5000 ans avant J. C., dans le détroit d'Ormuz, là, où sont les émirats. Cette région est couverte d'îlots et de criques, qui sont autant de départs, pour attaquer et piller les navires qui reliaient l'Inde à Babylone. Le butin se composait de marchandises volées et de personnes, revendues comme esclaves, pour servir de main d'œuvre, de  jouets sexuels et d'offrandes aux dieux.

De nos jours, cette forme de piraterie sévit encore. Mais depuis le 10 décembre 1982, date de la création des zones économiques exclusives, une nouvelle forme est née : la piraterie halieutique2. Celle-ci est un type de pêche illicite, où un bateau vient prélever sans autorisation et sans limitation de quota, les poissons vivant dans les eaux d'une nation, qui lui est étrangère. Les réserves de pêches s'amenuisent de plus en plus. Elles offrent alors aux organisations mafieuses une possibilité de diversification.

Les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) bénéficient d'une faune encore préservée, mais déjà l'objet de convoitise.